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09/09/2013, Th. Grammatas, «URBI ET ORBI, LA COMPARAISON INVISIBLE»*

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Dès que Julia Kristeva, dans les années 60,  eut parlé, pour la première fois,  d’ intertextualité, ce fut un bouleversement : non seulement au plan des études comparatistes, mais aussi culturelles. En effet, des idées comparables émergèrent, comme celles lancées par Peter Burke, dans son étude très  connue  sur l’ «hybridisme culturel», qui offraient, dès lors, un point de vue différent, plus global,  plus synthétique sur le phénomène des relations et des influences entre deux ou plusieurs traditions culturelles. C’ est ainsi que des notions telles que l’ ««inter-«,»trans-«, «multi- «textuel»,”  et «culturel», se sont insérées dans le lexique presque quotidien des Sciences Culturelles, Sociales et Humaines, renouvelant toutes les conceptions traditionnelles et offrant un tremplin à de nouvelles idées, dans le sillage  du postmodernisme contemporain.

 

  Le but de notre communication est d’appliquer ces données au théâtre  et plus précisément à la représentation théâtrale, que l’on entendra ici dans sa globalité,  comme une création consciemment ou inconsciemment intertextuelle. La conséquence de ces études est la suivante : la création unique et ponctuelle n’ est pas, au bout du compte  une «recréation«, un retour au passé, qui s’inscrit dans la continuité des spectacles antérieurs . Nous nous sentons ainsi fondé à reprendre à notre compte l’expression légendaire de Mircea Eliade,  qui sert de titre à l’un de ses livres : le processus tient du « mythe de l’ éternel retour«.

 

 

1.Caractère artistique et synthétique de la représentation théâtrale

 

Le spectacle présenté sur la scène théâtrale est l’aboutissement artistique d’un ensemble de collaborations, dont le rôle principal revient au metteur en scène  et au comédien . Ce sont eux , qui par leur intelligence, leur sensibilité artistique et leur formation professionnelle,  réussissent à présenter un spectacle esthétique complet, avec  l’ aide,  bien entendu,  d’ autres spécialistes,  tels que le scénographe, le chorégraphe , le musicien et d’autres. Par conséquent, le spectacle tel que le perçoit finalement le public ne constitue qu’une synthèse multiculturelle  et interpersonnelle, présentée comme résultat global , unifié par la vision et la conception du metteur en scène.  A son tour, le metteur en scène doit se confronter non seulement avec le texte dramatique et son auteur (ce qui est extrêmement difficile, d’ ailleurs, surtout lorsqu’ il s’agit d’un texte dramatique du répertoire mondial classique), mais, encore, avec toute  la tradition des mises en scène antérieures, celles qui ont vu exceller les plus grands maîtres de l’ art de la scène et ont été  consacrés par la postérité pour la mise en scène de telle ou telle pièce .  Créateur, le metteur en scène  ne se satisfait pas en effet de la seule » gestion» de la pièce , par l’ illustration simple du texte dramatique , mais il a l’ ambition de produire une  oeuvre qui, fondée sur le texte original (quand il existe, bien sûr), représente une conception personnelle, plus ou moins justifiée, de la pièce théâtrale.

Pour y parvenir, il recourt à toutes sortes de moyens: approches littéraires et théoriques des  axes principaux du texte, méthodes herméneutiques différentes et parfois contradictoires, données historiques , sociales et culturelles qui peuvent venir conforter son point de vue personnel sur l’ approche des personnages principaux, leur relations et leurs conflits . Il recourt  aussi à son instinct artistique et à sa sensibilité théâtrale, ainsi qu’à sa formation professionnelle globale  et à son expérience du métier. C’est ainsi qu’il parvient à résoudre les problèmes multiples de la transformation scénique du texte dramatique, de façon  à ce que celui-ci soit  perçu de manière juste  par les spectateurs :le  spectacle doit porter sa marque de fabrique, être complètement nouveau par rapport à ce qui a été vu auparavant. Telle est l’angoisse perpétuelle du metteur en scène, telle est  ladite ‘’corruption du métier’’ : le besoin absolu  de créer un spectacle scénique de manière complètement originale.

 

Doit-on prendre pour argent comptant les déclarations publiques du metteur en scène, ou même le point de vue généralement accepté par l’opinion et la critique, ou se demander si le phénomène n’est pas plus complexe ? S’agit-il vraiment d’ une création  ΄΄ ex nihilo΄΄, qui lui est propre ou plutôt d’ une syntèse d’ éléments subjectifs et objectifs , à la fois antérieurs et nouveaux, qui s’associent et s’unifient du fait de son inspiration et de son talent artistiques? Nous tenterons ici de soutenir cette idée qui va à contre-courant du point de vue général : la représentation théâtrale ne consiste pas en une création originale du metteur en scène lui-même, elle n’est pas un fait unique et inouï ; c’est –et nous tenons à l’affirmer avec force – une recréation consciente ou inconsciente  du metteur en scène. Le même processus est à l’œuvre dans le  jeu du comédien, qui, corporellement, donne substance au rôle théâtral, et l’actualise sur la scène. Celui-ci en effet, à  l’ aide des techniques expressives qui constituent les codes du costume  scénique et de la transformation de sa personne physique en rôle théâtral ( codes phonétique, morphologique , cinétique…) , parvient à donner chair et os au héros de la pièce et à convaincre le spectateur que ce n’ est pas la personne physique concrète qui fait sa présence sur scène, mais la personne dramatique , illusoire,  et qui agit  grâce à la convention théâtrale réciproquement  acceptée par les comédiens et les spectateurs. Il en va de même encore du scénographe et des autres collaborateurs artistiques du spectacle scénique, de sorte que l’on peut insister sur le fait que le produit complet  offert comme spectacle ne consiste qu’en la synthèse de plusieurs paramètres homogènes ou hétérogènes, mais bien cadrés dans un «puzzle» organisé par le metteur en scène.

 

2. Nature  et fonction de la mémoire théâtrale chez les créateurs du spectacle scénique

 

On vient d’évoquer les composantes  du spectacle théâtral et d’approcher les paramètres qui, réunis, constituent le caractère spécifique de chaque représentation telle  que la perçoit le spectateur. Néanmoins, il existe encore un élément primordial, qui, selon nous, actualise la synthèse finale produite sur scène: il s’agit de la mémoire théâtrale des créateurs artistiques, ainsi que de celle des  spectateurs qui la perçoivent.

La notion de mémoire est bien compliquée, fruit des relations conscientes ou inconscientes de l’individu, combinaison de rapports psychologiques et sociaux, définis  par les sciences telles que la neurobiologie et la psychologie, la sociologie et l’anthropologie et,  dans le cas de la mémoire théâtrale, par la théâtrologie comparée et la sémiologie de la représentation, l’ histoire du théâtre et les théories de la perception.

C’est ainsi que, pour comprendre et expliquer le phénomène artistique produit sur scène, il est impératif de noter les éléments mnémoniques de ses créateurs. Car ceux-ci, dès lors qu’ils entrent dans un processus créateur, se réfèrent, consciemment ou non , aux spectacles antérieurs, qu’ils soient  semblables ou différents,  produits par d’autres, aux différents moments ou courants esthétiques, philosophiques,  ou idéologiques  de l’histoire de la mise en scène. Ces créations emblématiques  du passé ont en effet marqué la mise en scène de telle ou telle pièce, ou le jeu  de l’ acteur : les metteurs en scène ou les  acteurs qui leur succèdent ne peuvent pas ne pas s’y référer,  consciemment ou inconsciemment .

Le phénomène est très fréquent et les exemples, multiples, dans l’histoire de la mise en scène(chacun peut facilement trouver un exemple, dans son expérience théâtrale personnelle), surtout lorsqu’ il s’agit de pièces classiques , jouées en même temps, dans différents pays, par différents groupes du théâtre. On peut penser à la mise en scène d’une  tragédie grecque  ancienne  pour un public grec, d’une comédie de Molière pour un spectateur français, ou d’une pièce de Shakespeare pour un public anglais. Chacun des collaborateurs artistiques du spectacle scénique ( metteur en scène, comédiens, scénographe), essaie de donner sa propre réponse aux questions que pose le texte classique pour sa nécessaire actualisation sur la scène ; il exprime alors sa conception personnelle, sa subjectivité culturelle en

effectuant des synthèses multiples tantôt radicales  et expérimentales, tantôt plus conservatrices, qui constituent une sorte de dialogue entre eux, créateurs contemporains, et leurs illustres prédécesseurs.

Ainsi, la représentation concrète à laquelle assiste le spectateur ne consiste finalement qu’en  une sorte d’ intertexte, de  mélange manifeste  ou latent d’ éléments multiples, individuels et collectifs, socio -culturels et psycho- spirituels, qui remontent aux mémoires subjectives et objectives de leurs pairs, uniques et communes , et qui, à leur tour,  interagissent  et produisent un résultat artistique précis.

 

3. La mémoire du spectateur

 

Les mêmes paramètres sont présents chez les spectateurs de la représentation. Eux aussi ont déjà l’ expérience d’avoir vu une même pièce par des artistes différents, dans une esthétiques différente, et dans des circonstances complètement autres. Par conséquent,  ils se sont déjà fait une opinion sur la façon de mettre en scène cette pièce : ils la voient donc non pas telle qu’ elle est, mais telle qu’ elle pourrait être par  comparaison à celle(s) du passé, qu’ ils ont déjà vue(s). Leurs attentes et leurs concepts sont donc déjà élaborés avant même qu’ils n’aient assisté au spectacle proposé par ses créateurs , de sorte que leur approbation ou leur rejet du spectacle est le résultat d’ une synthèse des éléments réels et fictionnels, objectifs et subjectifs.

 

Mais le phénomène est plus complexe : leurs  souvenirs du passé ne sont pas les  simples produits de leurs propres expériences théâtrales personnelles. Jusqu’ à un certain point, ils ne constituent  que l’expérience mnémonique collective à l’ aide de laquelle ils se souviennent mieux de ce qui est leur est le plus familier, de ce qu’ils partagent avec les membres de leur communauté sociale et culturelle. En effet, leur mémoire n’ est pas le  fruit d’ un choix délibéré, mais plutôt l’aboutissement d’une situation préexistante, préinscrite chez eux, du fait de leur appartenance à un milieu socioculturel concret.

C’est la raison pour laquelle les artistes de théâtre utilisent des éléments scéniques plus ou moins stéréotypés et bien identifiés des spectateurs, qui permettent de franchir facilement la distance entre la scène et la salle, afin que la compréhension, c’est-à-dire  la perception du message scénique, soit ainsi facilitée pour le public ; en apparence familier, le spectacle peut  alors s’inscrire immédiatement dans la mémoire du spectateur. Ainsi, le ‘’déjà vu’’,  le stéréotype du passé, bon gré, mal gré, devient un élément artistique qui assure  le succès du spectacle.

 

4. Les spectres du spectacle- Les fantômes de la scène

 

Le constat  précédent nous permet de reprendre désormais la question théorique posée initialement  et d’y répondre en proposant d’envisager la représentation théâtrale comme  le fruit d’une comparaison invisible, qui se produit immanquablement chez les créateurs comme chez les spectateurs de la représentation  scénique. Ainsi peut-on légitimement parler  d’une  continuité permanente des idées artistiques mises en scène plutôt que d’une  création originale authentique et unique : sur la scène, il y aurait, toujours présent, un « fantôme de la scène », non pas vu  par tous les spectateurs, mais seulement par ceux qui auraient  la connaissance et l’ expérience de mises en scène antérieures de la pièce .

 Dans ce cas, en quoi consisterait donc la magie de la performance, l’ importance singulière  des idées proposées par la mise en scène concrète ? La réponse est simple et applicable à presque toute la production scénique, quels que soient l’espace et le temps. Car toute création culturelle ne consiste pas seulement en une sorte de dialogue consciemment ou inconsciemment effectué entre le créateur et toute la tradition antérieure. C’est le dialogue interculturel et intertextuel, fondement de l’idée d’  intertextualité qui explique que la représentation théâtrale, où qu’ elle  soit, «urbi et orbi» , devienne  une commémoration collective et un acte  de régénération  du passé. Grâce à  une sorte de collection et de juxtaposition des éléments artistiques et idéologiques antérieurs, on tente de proposer une explication du passé et, ce faisant, d’influencer la conscience du public (jusqu’à la manipuler, parfois) en produisant une identité culturelle nouvelle.

 

*This research has been co-financed by the European Union (European Social Fund – ESF) and Greek national funds through the Operational Program “Education and Lifelong Learning” of the National Strategic Reference Framework (NSRF) – Research Funding Program: THALIS -UOA- «The Theatre as educational good and artistic expression in education and society»

«Popular» and «Highbrow» in the theater. Cultural interaction and osmosis between the genres

Categories longer available «popular» and «artistic» theater refer to two different cultural fields, Which are distinguished not only by Their primary aesthetical features, but Also by Their social roles as well as consequences. Each one of them Involves peculiar techniques and references, setting in space and time and strategies of communication, both among the artists and between them and the audience. Nevertheless, despite competition Involving an historical low and highbrow culture, the relationship between These two fields is valued as osmotic and complementary; mutual influences Have Been constituing an ever-shifing balance in Western theater (and culture) since its ritual origins. The author Eventually Exposes some examples in order to validate longer available as a methodologic approach in Western historical perspective Theatre Studies.

See the article here:

«Popular» and «Highbrow» in the theater. Cultural interaction and osmosis between the genres

03/09/2012, Th. Grammatas, «Theatricality before the theatre. The beginning of theatrical expression»*

*This research has been co-financed by the European Union (European Social Fund – ESF) and Greek national funds through the Operational Program «Education and Lifelong Learning» of the National Strategic Reference Framework (NSRF) – Research Funding Program: THALIS -UOA- «The Theatre as educational good and artistic expression in education and society»

Grammatas_AntropologiaeTeatro

23/3/2012, S. Patsalidis, (Un)Critical (Re)positionings *

*This research has been co-financed by the European Union (European Social Fund – ESF) and Greek national funds through the Operational Program «Education and Lifelong Learning» of the National Strategic Reference Framework (NSRF) – Research Funding Program: THALIS -UOA- «The Theatre as educational good and artistic expression in education and society»

Critical Stages 2_ The IATC Webjournal

23/3/2012, S. Patsalidis, Looking Back to Greece: Exiles in the Ancient World

*This research has been co-financed by the European Union (European Social Fund – ESF) and Greek national funds through the Operational Program «Education and Lifelong Learning» of the National Strategic Reference Framework (NSRF) – Research Funding Program: THALIS -UOA- «The Theatre as educational good and artistic expression in education and society»

Critical Stages _ The IATC Webjournal

20/3/2012, Th. Grammatas, IL LUNGO VIAGGIO DI DIONISO. RICEZIONE DEL DRAMMA ANTICO AI TEMPI DELLA GLOBALIZZAZIONE *

*This research has been co-financed by the European Union (European Social Fund – ESF) and Greek national funds through the Operational Program «Education and Lifelong Learning» of the National Strategic Reference Framework (NSRF) – Research Funding Program: THALIS -UOA- «The Theatre as educational good and artistic expression in education and society»

Il teatro greco antico è il frutto di una straordinaria esperienza culturale, una trama complessa di elementi diversi, a volte anche contraddittori: tempo del mito e spazio oggettivo, razionalismo filosofico e pensiero mitico, religione e tradizioni, rito e festa, carattere educativo e fatto politico. E ancora oggi rimane una forma artistica viva che, proprio grazie alla sua prodigiosa sopravvivenza attraverso i secoli, incarna il senso del ‘classico’ forse meglio delle altre espressioni culturali e figurative, letteratura, scultura, pittura.

 

Durante la rappresentazione di una tragedia o di una commedia antica, gli spettatori (lo studioso, la persona colta, il semplice dallo sguardo ‘ingenuo’) spesso avvertono il divario fra le aspettative che si sono costruiti rispetto al testo, e l’opera a cui assistono. Ecco dunque obiezioni e perplessità: “Ma in quale punto l’autore dice questo?” oppure “Questo non c’è scritto nel testo” o “Che tipo di legame esiste fra il testo come lo leggo io e l’interpretazione scenica del regista”?

Nel presente studio cercheremo pertanto di evidenziare e interpretare la frattura che viene a crearsi fra quei nuclei che già nel testo predispongono verso una certa direzione e gli elementi oggettivi che costituiranno poi la ricezione, in altre parole sarà necessario distinguere da un lato le aspettative e gli stimoli che improntano la creazione ‘scritta’, dall’altro lato le attese e le competenze dello spettatore reale.

Dunque il nostro interesse di ricerca andrà a esplorare non più l’autore come produttore di senso e quindi il testo come suo ambito di espressione, bensì lo spettatore e la ricezione dell’opera rappresentata. Pertanto, dalla filologia muoveremo verso le scienze della comunicazione e della sociologia.

Come è noto, nella letteratura greca antica possiamo individuare tre grandi generi letterari: l’epica, la poesia lirica e il teatro, che in un certo senso ne è summa e compimento. Se epica e poesia si rivolgono a lettori e auditori, il teatro ‘parla’ a spettatori, e pertanto suo scopo principale è la resa scenica, l’esperienza visivo-auditiva. La sua peculiarità risiede infatti nell’unione di letterarietà e teatralità, elementi fondanti per definire la ‘rappresentabilità’ (dialogo, azione, trama, conflitti, colpi di scena, caratteri) ma anche l’estetica (cioè un logos denso anche di vuoti e di sospensioni che saranno colmati sulla scena, durante la rappresentazione, e inoltre momenti di particolare forza drammatica, riduzione delle parti narrative): tratti che in modo straordinario Aristotele ha spiegato in base a elementi qualitativi e quantitativi (il “poion” e il “poson”).

Di conseguenza, quando lo studioso si accosta ad una ‘lettura’ e analisi dei testi del dramma antico (e poi del dramma in generale), dovrà usare schemi metodologici e modelli ermeneutici diversi, così da far emergere i valori e le caratteristiche peculiari del genere teatrale, che nei testi poetici o narrativi mancano o si presentano in altra forma.

 

Nella Grecia antica le opere di drammaturghi come Eschilo, Sofocle, Euripide, Aristofane e altri meno noti, avevano per destinatario e giudice finale non il cittadino-lettore che frequentava l’Agorà, l’Accademia o il Liceo, bensì il cittadino (ateniese o no) che era spettatore nei teatri di Aixone o di Brauron, ma specialmente ai piedi dell’Acropoli (Moretti 2001: 100-120), nell’anfiteatro di Dioniso. L’autore teneva conto delle potenzialità di ricezione, mentalità e orizzonte di attesa di quel pubblico, e quindi il linguaggio scenico di tragedia e commedia rispondeva agli interessi e al mondo reale di quello spettatore (Meier 1993:19-25).

Dal materiale mitico veniva attinto, in forma diretta o mediata, un segmento che però non aveva valore assoluto in sé: la questione infatti non è tanto la ricerca della verità, ma della verosimiglianza, non l’oggettività della narrazione, ma le conseguenze e l’impatto dell’azione scenica sulla coscienza dello spettatore.

 

I valori individuali e collettivi vengono messi alla prova: l’eroe si trova ad affrontare forze reali o astratte e meccanismi che pongono ostacoli alla loro conquista, e da qui deriva l’inevitabile conflitto che struttura il senso stesso del tragico, nei limiti dell’esistenza umana e oltre.

Dunque dal primo momento della sua comparsa, il dramma antico si lega alla vita religiosa e pubblica della polis, agli interessi e alle problematiche dei cittadini ateniesi, contribuendo così a formare una identità culturale unitaria, nel periodo che segue le guerre contro i Persiani (Storey-Allan 2005:61-71). Si osserva infatti la fusione tra un modo di pensiero arcaico familiare allo spettatore medio, e il nuovo razionalismo della filosofia socratica e dei sofisti, e ancora fra una tradizione culturale popolare e una interpretazione del mondo mitopoietica, di solito espressa dal Coro. Ne risulta una creazione artistica composita e nuova, in cui è ben riconoscibile l’apporto di retorica e dialettica, come pure dei dibattiti durante le assemblee dell’Ecclesia, alla Pnice e nell’Agorà (Thompson 1996, Gaster 1993).

Il messaggio recepito dagli spettatori, pur scevro da intenti didascalici, aveva un’importante valenza educativa e formativa, e rispondeva pienamente alla forma estetica e alle esigenze del dramma. Ricezione, comprensione e interpretazione contribuiscono a plasmare modelli etici e fondamenti sociali capaci di dare un senso al vissuto individuale di ogni spettatore ma anche alla città nel suo complesso, e ciò è assolutamente in linea e conforme alla visione del mondo, mentalità e paideia che la democrazia ateniese offriva ai suoi cittadini nel V secolo a.C (Goldhill 1997:54-63).

Questo carattere educativo in senso lato del teatro, inteso come fenomeno culturale collettivo, oltre al suo contenuto puramente estetico ed artistico, aveva anche una funzione sociale in quanto tessuto di raccordo per un nuovo e forte senso di partecipazione della comunità ateniese, che si riconosce nel cittadino-spettatore. Si tratta quindi di un punto essenziale per la storia diacronica del teatro antico, alla base della sua ricezione universale e termine stabile di confronto per ogni interpretazione, più o meno innovativa (Croally 2010:76-97).

Ogni interpretazione a posteriori del dramma dovrà individuare in modo preciso il pubblico a cui la tragedia si rivolgeva, e in particolare sarà importante ricostruire il retroterra culturale e la disposizione psicologica dei cittadini che assistevano agli agoni drammatici delle Feste Dionisie in uno degli anfiteatri dell’Attica (e in seguito in tutta la Grecia) (Cartledge 1997: 16-22).

Si tratta di una comunità abbastanza omogenea, formatasi nell’ambito della polis, con background, esperienze culturali, interessi e aspirazioni affini. La narrazione mitica costituisce solo il canovaccio della tragedia, e infatti è condivisa dai cittadini grazie alla loro paideia (teatrale, letteraria, ma anche religiosa e sociale): proprio il fatto di operare su questa traccia ben conosciuta, consente ai poeti drammatici di attivare negli spettatori stessi la capacità di superare l’hic et nunc della loro esistenza, proiettandoli nella sfera del mito, cioè una dimensione spaziale (un ‘altrove’, alibi) e temporale altra. Attraverso l’illusione scenica, nell’anfiteatro antico ogni cittadino-spettatore ritrova le sue personali convinzioni trasposte nei dati testuali e scenici, e approda alla ‘catarsi’ (intesa come scioglimento), dalle molteplici sfaccettature, a livello filosofico, esistenziale, psico-sociologico.

Egli è in grado di cogliere con facilità, decriptare e dare un senso a ciò che avviene sulla scena. E infatti a lui parla Aristofane nelle Parabasi delle sue commedie, per evidenziare problemi e portare consapevolezza, attraverso la comicità di situazioni quotidiane e la satira dei personaggi politici. Allo stesso pubblico Eschilo presenta i suoi Persiani, per riaffermare l’orgoglio nazionale evocando la gloria bellica appena conclusa; nelle Eumenidi lo spazio drammatico dove affermare le istituzioni e la democrazia ateniese diventa, a un livello secondo – quello dell’immaginario-, la Pnice, che rispecchia quanto succede nella realtà (Winkler-Zeitlin 1990).

In questo modo forma e contenuto, evento scenico e mondo dei valori vengono a coincidere e rispondono nel modo migliore al concetto di ‘classico’, come armonia di forma e contenuto, simmetria ed equilibrio, elementi che assicurano la vita diacronica e la universalità del dramma antico.

 

E oggi? Lo spettatore contemporaneo che assiste, in un teatro antico (a Epidauro o a Filippi, a Dodona o a Kourion di Cipro) alle sofferenze di Edipo e di Filottete, di Ecuba e Medea, diventa un oggetto di studio interessante: cosa ha egli in comune con lo spettatore di duemilacinquecento anni fa che su quelle gradinate seguiva la stessa opera? Nei festival estivi di dramma antico, quali pensieri e sentimenti si scatenano nel pubblico multietnico durante un Prometeo Incatenato o Trachinie, in relazione alle scelte di regia? Come si compie oggi la ‘catarsi’ (sempreché essa avvenga) nel pubblico eterogeneo della società contemporanea globalizzata? Quali le differenze o analogie nel dialogo opera/pubblico rispetto a quanto avveniva nel V e IV secolo a.C.? Il senso del tragico che veniva còlto dal cittadino-ateniese durante gli spettacoli delle Dionisie di città, si attiva ed è ugualmente compreso oggi nei festival internazionali di Atene, Avignone, Edimburgo o Siracusa, dallo spettatore-consumatore del villaggio globale? (Lada-Richards 2008:452-460)

Naturalmente questo pubblico variegato, per molti motivi (origini, ambito sociale e culturale, esperienze estetico-artistiche, aperture e ricchezza interiore), non potrà ricevere e giudicare i messaggi presentati sulla scena con le stesse modalità del pubblico di Atene nel secolo d’oro e successivamente ad esempio del pubblico di epoca ellenistica che cominciava a farsi eterogeneo, nei teatri del Mediterraneo orientale.

 

La differenza ovvia e scontata fra lo ‘spettatore-cittadino’ antico e lo ‘spettatore-consumatore’ moderno, oltre agli importanti parametri di cultura, posizione sociale, istruzione che motivano l’alterità, deve anche tener conto della memoria teatrale. Essa è legata agli strati profondi della memoria e ai canali di trasmissione usuali, ma in particolare, riferita all’evento teatrale, si costruisce sul ricordo dei luoghi di fruizione, fattori situazionali secondari, codici recitativi e contenuto valoriale delle opere. Di fronte ad una rappresentazione, lo spettatore ‘riconosce’ l’opera perché fa parte del suo bagaglio memoriale, e a quel punto scatta quella che possiamo chiamare ‘esperienza memoriale’, cioè una riattivazione di quanto è stato a suo tempo recepito e archiviato (Halbwachs 1992:38).

Queste riflessioni evidenziano che la memoria dello spettatore-consumatore di oggi è definita e assemblata in modo vincolante dal complesso di dati ed esperienze diversi che si sperimentano nell’ambiente culturale contemporaneo (Carlson 2003). E infatti nella nostra società multiculturale e multietnica, in cui la globalizzazione ha influenzato profondamente la conoscenza e l’informazione, ma anche l’estetica e l’esperienza artistica, si riscontrano cambiamenti essenziali nelle modalità di ricezione del dramma antico, e coinvolti sono innanzitutto scrittori, registi, attori che ne garantiscono l’accessibilità e la partecipazione agli spettatori-consumatori (Maklin 2 2002:2-3).

In questo senso la tragedia si de-storicizza, in quanto si libera da ogni legame temporale con ciò che è storia o contingenza riconducibili al momento della sua creazione, e si trasforma in un’opera ‘postmoderna’, ugualmente capace e adatta a rispondere alle aspettative dello spettatore attuale. Egli non affronta più lo spettacolo con timore reverenziale come di fronte ad un evento artistico sublime, ma si pone come di fronte a un ‘prodotto’ culturale da consumare, a cui può accedere giustamente, di diritto, perché ha assolto le condizioni necessarie per il suo ‘possesso’, come succede per ogni altra merce della società consumistica odierna (Schudson 1989:105-113).

Per lo spettatore del villaggio globale che assiste a una tragedia antica, i nomi e i fatti precisi non sono più fondamentali, personaggi e caratteri hanno solo valore simbolico. L’interesse allora si concentra sulla qualità, l’intensità e le conseguenze di conflitti e situazioni drammatiche dei personaggi, e risponde non alle esigenze del testo, ma alle aspirazioni del regista, che si trasforma da mediatore a co-autore del messaggio che verrà trasmesso e recepito dallo spettatore (Aylen 1964, Benamou-Caramello 1977).

In questo si riconosce la concezione utopica della regia del dramma antico, perché il regista contemporaneo tenta di uniformare le potenzialità differenti della ricezione: infatti gli spettatori, proprio grazie alla loro diversità, non possono rispondere e vivere tutti allo stesso modo gli stimoli scenici. In realtà, il solo elemento che accomuna gli spettatori è aver pagato il biglietto (a volte molto costoso), per godere l’esperienza (che forse resterà unica) di un dialogo vivo con un bene culturale che costituisce anche oggi l’espressione emblematica di ‘classico’.

Il regista, nell’ambito delle scelte artistiche personali e della sua impostazione ideologica relative a tragedia e dramma antico, cerca di presentare uno spettacolo in sintonia con le sue posizioni, ma che al tempo stesso possa essere facilmente accessibile e godibile per un vasto pubblico che desidera soddisfare la propria disposizione utopica ad un contatto e conoscenza diretta di un capolavoro della cultura universale (Mac Donald 1999:145-167).

Questo pubblico si è già formato, in modo più o meno consapevole, una ‘memoria culturale’, anche  grazie alla grande offerta, varietà e frequenza degli spettacoli di dramma antico offerti al ‘consumo’ dovunque nel mondo, perciò ha acquisito parametri di confronto, ha un orizzonte d’attesa definito: tutto questo ovviamente in modo del tutto diverso rispetto al pubblico che assisteva allo stesso dramma, nell’antichità.

Si tratta di una ‘stratificazione della memoria’ che funziona a diversi livelli: i creatori (registi, attori e altri addetti del settore) ‘ricordano’ spettacoli precedenti con cui dialogano più o meno consapevolmente; gli spettatori-consumatori ricordano precedenti esperienze teatrali analoghe, a cui fanno riferimento e con cui operano confronti (Saro 2008:311). In questo modo il passato della tragedia (e per estensione del teatro) viene presentizzato e il presente dell’allestimento in questione contiene in potenza il complesso delle rappresentazioni di quell’opera avvenute nei periodi precedenti.

Quanto più grande è il ‘mercato della visione’, cioè quanto più grande è l’offerta di interpretazioni sceniche della tragedia antica, tanto più vasta diventa la memoria teatrale, e dunque tanto maggiori possibilità e occasioni di scelta del bene culturale consumistico ha a sua disposizione lo ‘spettatore-acquirente’, nell’ambito della ricca società globalizzata.

Se aggiungiamo anche le tendenze attuali nell’estetica e nell’arte, e la consacrazione del postmodernismo, che trionfa con la destrutturazione del testo, l’intertestualità, il divised theatre, il metateatro, la performance, allora è chiaro che l’interpretazione scenica contemporanea della tragedia e in generale del dramma antico, si è molto differenziata da ciò che nel recente passato chiamavamo ‘spettacolo classico’.

In nessun caso però questo significa che il senso del ‘classico’ abbia cessato di esistere. La tragedia antica non ha perduto la sua qualità e valore come spettacolo scenico per trasformarsi in ‘dramma’, né la commedia attica è diventata ‘rivista’ o ‘varietà’ nel nome di una presunta fantasmagoria della visione e maggiore fruibilità di consumo da parte di un vasto pubblico.

Nonostante le differenze inevitabili e incontestabili che si sono create con il passare del tempo, possiamo forse, al di là di tutte le legittime posizioni, sostenere che il dramma antico continua a restare ‘classico’, come lo era per i cittadini-spettatori dell’antica polis in Grecia, ma anche per la società multiculturale delle grandi città posteriori di età ellenistica. Lo spettatore-consumatore di oggi, anche se abituato ai codici dello spettacolo televisivo, anche se tende a perdere la sua identità culturale, immerso nella cultura di massa del villaggio globale, riesce ancora a comprendere il valore diacronico e universale del dramma antico.

Certo questo non significa che esista una modalità univoca di interpretazione, familiare solo per alcuni, né l’approccio deve essere troppo fisso e museale. Al contrario bisogna affrontare tutta la questione come un fenomeno dai molteplici risvolti, diacronico e attuale, ed è il pubblico a stabilire che si tratta di un patrimonio dell’umanità.

Si può dunque concludere che il dramma antico ritorna nel cuore della cultura attuale grazie al teatro, secondo modalità diverse, attraverso cambiamenti e travestimenti: e il lungo viaggio di Dioniso continua…

 

(Traduzione di Gilda Tentorio)

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